Nouvelle rubrique du blog : CULOTTE COQUINE. Quand le plaisir du crac-crac-boum-boum tombe au fond des chaussettes. C’est toujours plus drôle à dire qu’à vivre. Contribue à la CULOTTE COQUINE : envoie ton anecdote gratinée à cheekyfleur@gmail.com ! Les articles sont anonymes.
Il y a des fins de soirées où tu as lancé le regard-oeil-de-biche-de-trop.
Un simple battement de cils peut-il déclencher une tornade dans le slip du voisin ?
N’ayant pas tout à fait les yeux en face des trous, fatigue oblige, tu tombes nez-à-nez avec un lapin aux grandes oreilles.
Un tantinet niais, mais attendrissant.
Il teste la combinaison à plusieurs inconnues : regard de braise + sourire charmeur = orgueil grandi + zizi-qui-pique. Il s’est entrainé toute l’après-midi devant le poster de J.Lo.
Ça a un côté mignon. Naïf. De le voir ramer à draguer une fille aussi bonne que toi.
Si on se laissait faire ? La chair fraiche c’est valorisant, ça donne un coup de jeune, et ça permet de rester dans le coup !
Et puis il a du mérite d’aller chasser la cougar. Certes, je n’ai pas le fessier aussi ferme que les plus jeunes mais j’ai de l’expérience. Et ça les jeunots ils aiment. Les femmes mures.
Le candide s’approche de sa proie. Gros sabots chaussés. Sur le dancefloor : ni-vu-ni-connu-je-t’embrouille. Ses lèvres le précèdent. Elles tremblent à l’idée d’en effleurer d’autres. Elles sont aussi molles que mes fesses ! C’est vraiment dégueulasse. Et l’option « tambour-du-lave-linge-en essorage-à-90 » enclenchée. Dé-roulez la jeunesse !
Les lumières du club se rallument. La musique nous délaisse. Le jeunot panique.
« Comment ? Qu’est-ce-qu’on fait après ? ».
Il me demande mon numéro et me souhaite une bonne nuit ! Ça existe encore à notre époque ?
Ce soir il ne « M’AURA PAS KEN TSÉ. WESH ».
Je m’attendais plutôt à le tester sur sa trottinette, derrière un buisson, ou à côté de la chambre de sa mère. Dommage.
Le lendemain, au réveil, aussi fraîche que mon haleine.
Je tombe raide.
Il m’invite à boire un verre. Crotte.
La raison aurait du écrire à ma place. Pas la curiosité. Ni la pitié.
Je me suis laissée tomber dans la gueule du petit-loup. Nous sommes allés boire un verre. C’était dégueulant d’ennui et de niaiseries.
Je ne sais plus par quel maléfice. Ou quel mauvais sort. Nous nous sommes retrouvés dans le même lit.
Ça je m’en souviens. Comme de ma tenue le lendemain.
Il est sorti de son lycée. En deux secondes TOP-CHRONO il était nu comme un ver. Il m’a couché comme on balance une vieille chaussette. Et là il a déballé l’asticot. Oui l’asticot. Dru certes, mais riquiqui.
Ce n’était pas le problème.
Jusqu’à ce qu’il me demande de mimer l’étoile de mer. Me laisser faire.
Ce n’est pas faute d’avoir essayer de le faire frétiller. « Arrête ! Je suis trop sensible ! »
Et PAF !
Il m’a plaqué comme un mauvais catcheur et il a joué à frotti-frotta. Tout seul.
Comme un gland.
Ou plutôt comme un lapin. Les dents en avant.
« FROT-FROT-FROT ».
Un lapin ça a des poils pour retenir sa sueur. Mais le jeunot non : pas de poils, ni même de contrôle de la transpiration.
Là ton esprit quitte ton corps à la recherche de réponses existentielles : « comment est-ce que je m’habille demain ? »
Je me souviens donc de ce mec.
De sa sueur. De ses mouvements de bassin à GRANDE VITESSE. De ses dents. De sa peau de bébé.
Et de ma tenue du lendemain.
Je n’ai eu pas d’autres choix que de mettre un terme à « notre relation » aussi fusionelle qu’animale !
POUR LE DÉTAIL QUI TUE : il s’appelait
KISS-LOVE&RABBIT