image L’implant c’est ter-mi-né !

Bonjour mes petites prunes,

Après vous avoir parlé de l’implant contraceptif il y a quelques mois, j’ai retiré la bê-bête de mon bras.

Je reviens sur cette dernière expérience avec l’implant. La der des der, parce qu’il est bien mieux où il est maintenant : dans la poubelle de mon gynéco.

implant-paresseuses
lesparesseuses.com

 

Lui dire au revoir.

Dans mon premier article, je vous avais évoqué « une ombre au tableau ». Ces « petits saignements » pervers, destinés à dégommer ta belle petite lingerie.

Plus la date d’échéance de mon implant approchait, plus ces saignements persistaient à jouer avec mes nerfs : ils étaient plus importants, presque omniprésents et j’ai eu beaucoup de mal à les distinguer des véritables règles (pour lesquelles il faut sortir l’arsenal de guerre).

Entre temps, j’ai découvert la mooncup, mais l’idée de me mettre la petite ventouse tout les jours ne m’enchantait pas non plus…

6 mois avant la date de péremption, mon implant jouait sérieusement avec mes pieds. J’ai compris que je lui dirais vite au revoir. J’ai quand même attendu la date limite pour m’en débarrasser.

implant-contraceptif
choisirsacontraception.fr

L’extraction de l’implant.

J’ai pris rendez-vous chez mon gynéco pour le retirer. Déjà un premier rendez-vous a permis de déterminer l’implantation du bazar dans mon bras, et donc la facilité ou non de le sortir de là. Apparemment il allait pouvoir facilement être délogé de ma chair.

À ce propos, j’avais entendu mille légendes médicales sur le retrait de l’implant : c’était une vraie boucherie, il fallait couper dans la chair, ouvrir sur plusieurs centimètres…

Il m’a prescrit des strips pour le jour J et un pansement destiné à endormir localement la peau, à poser une heure avant l’intervention.

Un deuxième rendez-vous a été posé pour retirer la bête. En 15 min, top chrono, le tour était joué. Une cascade de bétadine a coulé, l’implant a été retiré sans douleur en une seconde  : j’ai entendu un « CLAP » et rien d’autres. Le gynéco a posé quelques srips sur ma mini plaie située dans le gras du bras avec quelques recommandations pour les jours à venir. Pas de bleu, juste un mini bobo.

Tout s’est très bien passé : rapide, sans douleur, facile. J’ai un peu stressé mais je suis vite revenue à moi lorsque j’ai apprécié le bon déroulement de l’opération.

Après l’implant.

Vous vous en doutez, après l’implant il était hors de question de m’en incruster un autre dans le bras. Et puis avant de reprendre quelque contraception que ce soit, il a fallu mettre mon organisme à zéro. Le gynéco m’a expliqué qu’il fallait que mon utérus cicatrise pendant un mois, c’est dire la puissance de ce petit objet dans le bras.

 

trouver-sa-contraception
leblogsante.fr

Quelques jours après le retrait de mon implant, des évènements étranges ce sont produits. Ma libido a fortement tapé aux carreau. Et si je n’ai jamais eu de problèmes de ce côté là, j’étais devenue, sans m’en rendre compte, un petit peu fainéante… Cherchant des excuses par ci, par là…En retirant l’implant je me suis aperçue que cette pression hormonale m’avait joué des tours sans que je m’en rende compte directement. Bien sur, ce n’est pas arrivé du jour au lendemain, grâce à quoi j’aurai pu déceler la cause facilement.

Amoureux m’a même fait remarquer, qu’après le retrait de mon implant, je m’étais remise à faire des blagues crues sur la chose. Ce que je ne faisais plus depuis bien longtemps.

Suite au retrait de cette petite chose, nous avons beaucoup communiqué sur l’avant-après implant et sur ses facettes cachées. Cela nous a permis de partager nos sentiments et nos avis sur le sujet.

Si vous avez besoin de conseils utiles sur la contraception, pour vous y retrouver jetez un coup d’oeil ici : http://www.choisirsacontraception.fr

KISS-LOVE&FREESEX

 

4 commentaires

  1. Intéressant ! Pour la baisse de libido, j’avais vécu ça avec la pilule, mais pour le coup j’étais vraiment passée d’une libido très importante à rien de rien, ou quasi, je devais me « forcer » à avoir envie tout le temps, c’était déprimant… Du coup, après avoir tenté plusieurs changements de pilule qui loin d’arranger les choses les ont aggravées, j’ai dit non aux contraceptions hormonales et adopté un petit DIU cuivre avec lequel je suis tranquille depuis 3 ans maintenant, ça m’a changé la vie !
    Du coup toi, que comptes tu adopter après ça ?

    Aimé par 1 personne

    • Pour l’instant nous avons repris la petite enveloppe en latex pour l’instant. Je fais une pause hormonale (ça fait du bien !), et si c’est moins fun pour Amoureux, c’est un peu la liberté de mon côté ! 🙂 J’hésite avec le stérilet en cuivre encore…

      J’aime

Laisser un commentaire