Mes fleurs de cactus,

Je souhaite aujourd’hui vous faire un retour sur mes quelques jours passés sur la côte basque, à la frontière espagnole, à Hendaye.

J’ai profité d’un long week-end pour retrouver ma copine-des-400-coups-d’Erasmus, partie en stage sur la côte, dans une entreprise française spécialisée dans l’équipement d’activités aquatiques : Tribord.

Pour ma première fois au Pays Basque, j’ai été assez surprise par le cadre architectural. Les maisons sont grandes, reflétant les couleurs basques, ornées de structures en bois reconnaissables à l’extérieur. Je me m’attendais pas à ce genre de décor étant plus habitué à la côte Méditerranéenne, ou à l’Ile d’Oléron pour le côté Atlantique, cette architecture a éveillé mes souvenirs de la Savoie… La montagne donc.

En parlant de montagne, les vallées sont magnifiques. En se baladant dans les alentours d’Hendaye, j’ai été émerveillée par la domination de la nature : les falaises, l’océan, la végétation omniprésente. Chaque recoin de nature offre un nouveau spectacle éblouissant. Un bol d’air frais. Mais montagne et océan clament prévoyance ! Le temps est change très vite ! Et s’il fait gris à Hendaye par exemple, ne vous y méprenez pas : il fera beau 100m plus loin, près de l’océan. Les montagnes bloquent les nuages, mais derrière se dévoile le soleil ! Voilà comment je me suis retrouvée en pull sous 30°.

Les plages sont, si l’on cherche un peu, sauvages, avec un sable un peu grossier et des beaux mouvements de vagues. Si je n’avais pas gravé une cucaracha sur ma peau quelques jours auparavant, j’aurai pu tremper plus que mes orteils dans l’eau salée.

A défaut de baignade, j’ai dégusté les produits de la mer.
Dans un charmant restaurant nommé « La Poissonnerie« .

Un régal pour les papilles, les yeux et le coeur. Les serveurs sont charmants et de très bons conseils ! Devant un étalage de poissons originaux et frais, disposés sur la glace, il n’y a plus qu’à choisir. Chaque jour de nouveaux poissons pêchés tout prêt, chaque jour de nouvelles recettes pour les déguster autrement avec des petits légumes du marché.

De quoi (ré)concilier tout le monde avec le poisson !

Pour ma part, j’ai plutôt opté pour LE PLATEAU DE FRUIT DE MER !

À 35€ en comptant le petit blanc local, fruité et fleuri en bouche, c’est une bouchée de pain. Petit bémol : pour un restaurant de cette qualité, une petite motte de beurre salé aurait été plus appréciée que des morceaux de beurre « Président » individuels…le pain congelé n’était pas des plus généreux avec les mets proposés.

Hendaye m’a offert le grand bonheur d’aller faire un tour en Espagne.
Depuis Hendaye, j’ai pris ce que l’on appelle « Le Topo« , un tram qui traverse la frontière et qui débarque à San Sebastian. J’ai remis les pieds dans ma douce Espagne. La belle, que je n’avait pas revu depuis mon Erasmus à Séville. NOSTALGIE. 

San Sebastian
La ville est très belle. J’avais beaucoup d’à-prioris négatifs sur cette ville avant d’y mettre un pied. J’avais trouvé sa voisine Santander si morose, grise et mélancolique que j’avais associé cette même image à San Sebastian.

San Sebastian est éblouissante. Et malgré la proximité française, elle fleure bon l’Espagne.

Mais quelle déception ! En ne trouvant ni de Corte Ingles, ni de Mary Paz, de Kling et un Blanco fermé.

Cependant, j’ai pu retrouver mes fidèles tapas à Hondarribia. Petit village espagnol, face à Hendaye, que l’on atteint par le bateau navette La Marie-Louise !

Je garde un très beau souvenir de ma petite ballade dans le Pays Basque.
En septembre, je viendrai fouler à nouveaux les terres du Sud Ouest.
Petit bémol, mais le cliché n’est pas des moindres : l’accueil des basques n’est pas des plus chaleureux !

Plus de renseignements sur Hendaye

KISS-LOVE&HENDAYE

Et le Pays Basque, tu connais ? Ça te botte ?